Léa Pagnier
Curatrice, critique, médiatrice, Léa Pagnier adopte une approche intersectionnelle, collaborative, bienveillante des pratiques curatoriales. Chargée d’exposition au Salon de Montrouge de 2021 à 2024, elle rejoint ensuite l’équipe de La Graineterie – Centre d'art de la Ville de Houilles comme chargée des publics. Aujourd’hui, elle est travailleuse de l’art indépendante spécialisée dans les scènes créatives émergentes. Engagée dans des initiatives mutualistes, elle participe aux missions de différentes structures et associations. Elle cofonde Champs magnétiques en 2020 et se consacre depuis à l’élaboration collective de cycles d’expositions, d’actions culturelles et de projets éditoriaux. Ses recherches actuelles portent sur les trajectoires artistiques et les cultures queer, ainsi que sur le militantisme curatorial.
Ses pratiques professionnelles sont intimement liées à ses recherches autour des parcours queers comme autant de résistances contre les violences du système hétérocispatriacal. C’est dans la continuité de ces réflexions qu’elle cocrée des expositions et des médiations inclusives, réflexives, « situées ». Elle s’efforce de prendre soin de chaque projet pour en faire un espace sûr de recherches, de liens et d’expérimentations.
Elle vit et travaille à Marseille.
Légende photo : Vue du 66e Salon de Montrouge, curation Work Method (Guillaume Désanges, Coline Davenne), 2022, Beffroi de Montrouge. Portait dans l’espace de L. Camus-Govoroff aux côtés de ses œuvres Love and Sacrifice (2021), Amitiés particulières (2020-2021), In this room, I feel home (2022), et des dessins Sans titre (2018-2022) de Signe Frederiksen. Crédit photo : © Ville de Montrouge